Les terrariums d’orchidées

Le défi

Bienvenue aux amateurs de plantes passionnés ! Nous sommes ravis de vous présenter la cinquième journée de notre défi incroyable pour explorer l’évolution à travers une série de 10 terrariums. Si vous ne l’avez pas déjà fait, jetez un coup d’œil à notre article d’introduction 10 terrariums uniplate pour apprendre sur l’évolution et l’entretien de plantes confinées, pour tout savoir sur notre aventure et comment vous pouvez participer. Mais aujourd’hui, on part en exploration dans l’univers exceptionnel des terrariums d’orchidées. Sois prêt à être toujours émerveillé par l’œuvre artistique et sophistiquée de la nature !

1. L’histoire évolutive des orchidées

Oh, que la nature est étonnante ! Il y a environ 500 millions d’années, les algues d’eau douce ont réussi à coloniser la terre ferme en s’alliant à d’autres organismes comme les champignons, et depuis, l’évolution des plantes ne s’est jamais arrêtée.

C’est incroyable de penser que les mousses ont fait leur apparition il y a 470 millions d’années et ont été les premières plantes à survivre à la sécheresse, malgré leur système racinaire peu développé. Heureusement, les lycopodes et les sélaginelles ont suivi peu après, avec leur système vasculaire complexe qui leur a permis de transporter l’eau et les nutriments à travers leur corps, leur donnant ainsi un avantage pour se développer et s’adapter à différents environnements.

Mais attendez, ça ne s’arrête pas là ! Les fougères sont apparues il y a environ 360 millions d’années, avec leur système vasculaire sophistiqué, leurs racines, leurs tiges, leurs feuilles et leur système de reproduction sexuée. Ces plantes sont capables de s’adapter à une variété de conditions environnementales, de la sécheresse à l’humidité en passant par les températures extrêmes.

Mais ce n’est pas tout, la nature a encore plus de surprises en réserve. Les plantes carnivores ont évolué en trois étapes passionnantes, commençant par une duplication de leur génome il y a 70 millions d’années, qui a permis à certains gènes des feuilles de se diversifier en gènes de piégeage. Puis, elles ont évolué pour recevoir des nutriments de leurs proies et perdre certains systèmes racinaires. Finalement, elles ont développé des pièges sophistiqués pour survivre dans des environnements pauvres en nutriments.

La nature ne cesse de nous surprendre avec ses incroyables créations. C’est une merveilleuse aventure de découvrir comment les plantes ont évolué pour survivre et s’adapter à leur environnement.

Et aujourd’hui, nous allons explorer l’univers fascinant de l’évolution des plantes, en nous concentrant sur les merveilleuses plantes à fleurs. Et pour cela, nous allons plonger dans le monde enchanteur des terrariums d’orchidées, l’une des plantes à fleurs les plus prisées par les passionnés de terrariophilie. Préparez-vous à un voyage époustouflant au cœur de la nature et de ses merveilles !

Les orchidées sont une famille fascinante de plantes à fleurs appartenant au groupe le plus diversifié et le plus réussi de plantes terrestres : les angiospermes.

Les angiospermes ou plantes à fleurs ont probablement émergé vers la fin du Trias, il y a environ 220 millions d’années, avant même l’existence des dinosaures. Cependant, leur développement complet n’a eu lieu que beaucoup plus tard, au cours du Crétacé, il y a environ 100 millions d’années.

Les plantes à fleur ont une structure reproductive complexe et hautement spécialisée, caractérisée par une fleur qui contient les organes sexuels mâles et femelles. Après la fertilisation, un fruit se forme pour protéger et aider à la dispersion des graines.

Les études phylogénétiques sur les angiospermes ont montré que la subdivision classique entre les monocotylédones et les dicotylédones était simplificatrice. En effet, les orchidées, qui font partie des monocotylédones, ne représentent qu’une branche tardive des angiospermes. En outre, le genre Amborella, qui est une plante de Nouvelle-Calédonie, est le dernier représentant vivant des angiospermes les plus primitifs.

Les Orchidées, quant à elles, ont probablement fait leur apparition il y a environ 80 millions d’années et ont connu une grande diversification pendant l’ère Tertiaire. Aujourd’hui, les orchidées sont les plantes à fleurs les plus diversifiées et représentées sur la planète, avec plus de 25 000 espèces réparties en 850 genres.

Les orchidées sont des plantes herbacées qui peuvent être de différents types, autotrophes ou mycohétérotrophes, à feuilles réduites, écailleuses ou développées, terrestres ou épiphytes, pérennes, rhizomateuses ou tubéreuses. Elles se trouvent dans des régions tempérées à tropicales.

Les orchidacées forment une grande famille de plantes monocotylédones, et les données les plus récentes montrent qu’elles sont monophylétiques, avec cinq sous-familles : les Apostasioideae, les plus primitives, les Vanilloideae, les Cypripedioideae, les Orchidoideae et les Epidendroideae. Cependant, la classification phylogénétique APG III, le standard actuel, reconnaît une seule famille, celle des Orchidaceae, avec six sous-familles.

Les Apostasioideae, qui incluent environ vingt espèces de deux genres originaires d’Asie du Sud-Est ou d’Australie, possèdent des caractéristiques florales primitives telles que des sépales et des pétales similaires, l’absence de labelle différencié, trois étamines fertiles et un pollen pulvérulent. Ces caractéristiques indiquent leur parenté avec les Liliaceae, dont toutes les orchidées descendraient.

Les Codonorchidoideae étaient autrefois considérées comme une tribu, regroupant un seul genre, les Codonorchis, mais sont maintenant regroupées avec les Orchidoideae.

Les Cypripedioideae comprennent environ une centaine d’espèces de quatre genres, avec des fleurs présentant un labelle en forme de sabot, deux étamines latérales fertiles et un pollen granuleux.

Les Epidendroideae est la sub-famille la plus importante en termes de diversité d’espèces parmi les orchidées, avec plus de 15 000 et 576 genres, dépassant ainsi le nombre d’espèces de toutes les autres sous-familles combinées. La plupart des orchidées de cette famille sont des plantes épiphytes tropicales, mais certaines sont terrestres.

Les Orchidoideae sont deux sous-familles comprenant respectivement plusieurs dizaines de milliers et des espèces multiples.

Les Orchidoideae ont des fleurs avec un labelle différencié, des parties sexuelles soudées en une colonne appelée gynostème, une seule étamine fertile avec des grains de pollen réunis en pollinies séparées des deux stigmates fertiles par le rostellum et un ovaire infère qui a subi une torsion à 180 degrés (résupination), mettant le labelle en position inférieure.

Les Vanilloideae comprennent notamment les espèces de vanilles.

1.1. Quels sont les éléments distinctifs des Orchidées par rapport aux monocotylédones proches ?

Les différences les plus significatives concernent la composition de la graine, le type de mycorhize et la structure de la fleur. Les graines sont extrêmement petites, ne mesurant qu’environ un millimètre de longueur, soit à peine plus grandes que les spores de fougères. Elles possèdent une couche externe souvent translucide, qui renferme une petite boule embryonnaire ayant arrêté son développement à un stade précoce. Du fait de leur légèreté, ces graines sont aisément transportées par le vent, ce qui représente une adaptation particulièrement efficace pour la vie épiphyte, permettant aux graines de se disperser facilement sur de potentiels supports.

1.2.L’orchidophilie

Quels sont les éléments distinctifs des Orchidées par rapport aux monocotylédones proches ? Les différences les plus significatives concernent la composition de la graine, le type de mycorhize et la structure de la fleur. Les graines sont extrêmement petites, ne mesurant qu’environ un millimètre de longueur, soit à peine plus grandes que les spores de fougères. Elles possèdent une couche externe souvent translucide, qui renferme une petite boule embryonnaire ayant arrêté son développement à un stade précoce. Du fait de leur légèreté, ces graines sont aisément transportées par le vent, ce qui représente une adaptation particulièrement efficace pour la vie épiphyte, permettant aux graines de se disperser facilement sur de potentiels supports.

Il y a 300 ans, l’apparition de l’orchidophilie o la passion pour cette famille de plantes, a contribué au développement de la filière horticole des orchidées. Outre les espèces botaniques et les hybrides naturels, le monde des orchidées propose une multitude de variétés commerciales, principalement des hybrides. Ces derniers sont souvent nommés en fonction des définitions de la taxonomie, telles que cymbidium, phalaenopsis, etc., mais les horticulteurs ont également créé des dénominations pour les hybrides intergénériques, obtenus par le croisement de deux genres proches afin de créer un genre artificiel. Ainsi, on peut citer Brassidium, Cambria, Laeliocattleya, etc. Les orchidées ont une capacité unique dans le monde végétal à produire aisément des hybrides fertiles entre espèces de genres différents.

Mais attention il existe malheureusement des collectionneurs qui préfèrent extraire les orchidées de leur habitat naturel plutôt que de les cultiver de manière responsable ! Cela représente un danger pour la survie de ces espèces précieuses. Il est donc important de sensibiliser les gens à l’importance de préserver les orchidées dans leur environnement naturel. La rédaction Plantoj déconseille fortement de partir à la récolte d’orchidées sauvages, et nous vous invitons plutôt à vous adresser à un horticulteur spécialisé écoresponsable.

Les orchidées ont une histoire évolutive fascinante et ont développé de nombreux caractères adaptatifs uniques. Elles sont une merveille de la nature, et il est passionnant de découvrir comment elles se sont diversifiées et de contempler leur beauté lorsqu’elles fleurissent.

2. Les terrariums d’orchidées

Les orchidées se trouvent principalement dans les régions tropicales, ce qui en fait des plantes parfaites pour la culture en terrarium. Les orchidées miniatures, les orchidées terrestres et les orchidées épiphytes sont des types d’orchidées qui peuvent être cultivées en terrarium. Les orchidées miniatures sont idéales pour les petits terrariums tandis que les orchidées terrestres ont besoin d’un sol plus profond. Les orchidées épiphytes peuvent être cultivées sans terre et accrochées à des supports tels que des branches ou des roches.

Le choix du substrat pour la culture des orchidées en terrarium est crucial. Le substrat doit retenir l’humidité tout en permettant un bon drainage pour éviter l’accumulation d’eau. Le substrat utilisé dépendra de la variété d’orchidée et de ses besoins en matière de sol.
Il est important que le terrarium ait un volume d’air supérieur à 2/3 de l’espace occupé par le substrat et les plantes. Si cette condition n’est pas respectée, il est préférable d’utiliser un terrarium ouvert, qui nécessite cependant plus d’entretien.

2.1. Guide pratique pour la création des terrariums d’orchidées

Bienvenue dans notre guide pour la création de terrariums pour les phalaenopsis, une espèce d’orchidées fascinante. Les phalaenopsis sont souvent considérées comme difficiles à entretenir, mais avec un peu de patience et de savoir-faire, vous pouvez créer un terrarium parfait pour elles.
Voici les étapes à suivre pour créer votre terrarium de phalaenopsis :

1. Choisir le bon contenant : Les phalaenopsis ont besoin d’un environnement humide pour se développer. Par conséquent, choisi un contenant en verre transparent, comme une cloche en verre ou un aquarium, qui permettra une bonne circulation de l’air tout en retenant l’humidité.
2. Préparer le substrat : Il est important de savoir que la phalaenopsis est une plante épiphyte qui pousse normalement sur les arbres ou les rochers dans son habitat naturel. Pour recréer cet environnement, il est recommandé de placer la phalaenopsis sur un substrat approprié tel que de l’écorce de pin ou de la fibre de coco, ou encore sur une branche. Cela permettra à ses racines aériennes de se développer et de s’attacher correctement, tout en offrant suffisamment d’espace pour sa croissance. Il est également possible de placer sa phalaenopsis sur un substrat bien drainé pour éviter les racines pourrissantes. Utilise une combinaison de mousse de sphaigne et de perlite, ou de sable grossier, pour créer un lit de substrat.
3. Planter les orchidées : Une fois que tu as préparé le substrat, plante les phalaenopsis en les espaçant d’au moins 5 cm. Faites attention à ne pas endommager les racines fragiles lors de la plantation.
4. Ajouter des éléments décoratifs : Pour donner un look plus esthétique à ton terrarium, tu peux ajouter des éléments décoratifs tels que des pierres, des branches, des coquillages ou des sculptures miniatures. Rappelle-toi que le défi consiste à n’inclure qu’une seule plante dans ton terrarium. Cela t’aidera à en apprendre davantage sur l’adaptation et les besoins spécifiques de cette espèce en particulier, te permettant ainsi de progresser et de mieux comprendre comment combiner plusieurs plantes à l’avenir.
5. Pour entretenir ton terrarium, il est important de veiller à maintenir une humidité constante et suffisante à l’intérieur du conteneur si celui-ci est fermé. En revanche, si tu as opté pour un terrarium ouvert pour y accueillir des phalaenopsis, tu devras leur offrir un entretien régulier afin de les aider à survivre dans leur environnement. Ainsi, tu devras pulvériser régulièrement de l’eau sur le substrat pour maintenir l’humidité nécessaire. Toutefois, il est important de veiller à ne pas laisser l’eau stagner dans le fond du contenant, car cela pourrait entraîner la pourriture des racines.

En suivant ces étapes simples, tu peux créer un magnifique terrarium pour vos phalaenopsis. Toutefois, il est important de garder à l’esprit que chaque plante a ses propres exigences et préférences. Il est donc recommandé de faire des recherches supplémentaires pour répondre aux besoins spécifiques de votre plante. La terrariophilie n’est pas un art simple et nécessite des connaissances approfondies en culture de plantes, qui varient d’une espèce à l’autre. De plus, la pratique de la patience et de l’observation est nécessaire pour comprendre les besoins de votre plante en fonction de l’endroit où elle est placée. La résilience végétale est incroyable, mais elle ne se manifeste pas immédiatement. En somme, la terrariophilie est une pratique de longue haleine qui nécessite de la pratique et de la persévérance, mais je suis sure que tu es bien parti pour persévérer, bon terrarium !

2.2. Les terrariums d’orchidées : intelligence artificielle vs la rédaction Plantoj

Voici le résultat final de notre terrarium inspiré par une image générée par intelligence artificielle. Qu’en penses-tu ? N’hésite pas à partager les photos de tes propres terrariums d’orchidées sur les réseaux sociaux avec le hashtag #plantoj et à nous donner ton avis dans les commentaires !